Solo show
In 1800, an artwork is exhibited at the Salon of paintings and sculptures under the no 238, with the title « Portrait d’une négresse». This oil on canvas is a portrait of a young black woman made by the French painter Marie-Guillemine Benoist, and embodies, at the time, a celebration of Slavery. By presenting that portrait at the Salon of 1800, Marie-Guillemine Benoist demonstrate not only her talent but also her ability to transcend conventions because of a non-existent place attributed to women artists in 1800. Besides the daring of the artist, this artwork itself gives rise an exceptional resonance. In fact, classical portrait ‘s conventions are here applied to a black woman, in the traditionally devoted manner to women of socially elevated classes. Benoist abolishes, in that way, traditional distinctions, both societal and pictorial. Symbolism especially since that slavery was abolished in France in 1794. Black woman, creature offered to the eyes, the young icon questions the great principles that shake the society at this moment: freedom, equality of the sexes and "races", fraternity. In 1802, slavery will be restored; this artwork is then interpreted as a call to freedom. The symbolic strength of this work and the decisive moment it represents embody for Kouka all the feminine creative power that tends towards universality. Therefore, in his quest about the memory of civilizations animated by a powerful will to embody the Essence of humanity, the artist wishes for the exhibition to honour the Muses. It's all Kouka's ambition and talent that are played in this exhibition where express themselves singular muses, original and universal...
Nadège Buffe
En 1 800, un tableau est exposé au Salon de peinture et de sculpture sous le no 238, avec le titre «Portrait d'une négresse». Cette huile sur toile est un portrait d'une jeune femme noire réalisé par la peintre française Marie-Guillemine Benoist, et incarne à l’époque une célébration de l'abolition de l'esclavage. En présentant ce portrait au Salon de 1800, Marie-Guillemine Benoist démontre non seulement son talent mais aussi sa capacité à transcender les conventions en raison d’une place inexistante attribuée aux femmes artistes en 1800. Outre l’audace de l’artiste, cette toile elle-même suscite une exceptionnelle résonance. En effet, les conventions du portrait classique sont ici appliquées à une femme noire, à la manière consacrée traditionnellement aux femmes de classes socialement élevées. Benoist abolit ainsi les distinctions traditionnelles, tant sociétales que picturales. Symbolisme d’autant plus saisissant que l’esclavage a été aboli en France en 1794. Femme noire, créature offerte au regard, la jeune icône interroge les grands principes qui agitent la société de l’époque : liberté, égalité des sexes et des « races », fraternité. En 1802, l’esclavage sera rétabli ; ce tableau est alors interprété comme un appel à la liberté. La force symbolique de cette œuvre et le moment décisif qu’elle représente incarnent pour KOUKA toute la puissance créatrice féminine qui tend vers l’universalité. Dès lors, dans sa quête sur la mémoire des civilisations animée par une forte volonté d’incarner l’Essence de l’humanité, l’artiste souhaite pour cette exposition rendre hommage aux Muses. A la puissance inspirante de ces icônes qui ont pu - à un instant historique - bouleverser le monde, détourner les codes, changer les représentations, émouvoir, sensibiliser, montrer la route vers le beau et l’universel. Dans la mythologie romaine Vénus est la déesse de l'amour, de la séduction, de la beauté féminine et de la civilisation… C’est toute l’ambition et le talent de Kouka qui se jouent dans cette exposition où s’expriment des muses singulières, originelles et universelles…
Nadège Buffe
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