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CICIBA

Libreville (Gabon), 2008-2022

I started to paint the "Guerriers Bantu"  in 2008 during a trip to Libreville in Gabon. That day, I was introduced to a huge abandoned place: the CICIBA (International Center of Bantu Civilizations), initially dedicated to promote the culture and preserve the heritage of the Bantu ethnic groups. When I arrived on the site, I was surprized to see that we can't seem to enter. The two big elephant tusks which frame the main entrance hide in fact a huge ruin field. Some children play in the  corridors, the nature takes back its rights through the cracks of concrete, empty cartridges of ammunition litter the ground, impacts of paintball cover the walls... I had to do something strong ! 

 I decided to go back and paint Bantu warriors who would take possession of their territory!


14 years later, I decided to return to Libreville. On the spot, I noticed that the paintings had disappeared and that  families had settled there. After a few discussions with the inhabitants, they let me put my signature on walls once again.


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J’ai commencé la série des guerriers bantus, en 2008 lors d’un voyage à Libreville au Gabon. Ce jour là, on m’a fait découvrir un lieu immense et complétement à l’abandon : le CICIBA (Centre International des Civilisations Bantus), initialement dédié a promouvoir la culture et a préserver le patrimoine des ethnies bantus, dont je suis originaire. Quelle ne fut pas ma surprise une fois arrivé sur les lieux! Le terrain est immense, un gardien est un train de se faire un café. Je profite de son moment d’absence pour m’introduire là où, visiblement, on a pas l’air de pouvoir rentrer. Les deux grandes défenses d’éléphants qui encadrent l’entrée principale cachent en fait un immense champs de ruine. Quelques enfants jouent dans les nombreux couloirs, la charpente tombe en ruine, la nature reprends ses droits à travers les fissures de beton, des cartouches  de munitions vides jonchent le sol, des impacts de paintball recouvrent les murs… Et ces murs… Tous ces murs ….Il fallait que je laisse un trace forte ! oui mais laquelle ?

Quelques jours plus tard, J'apprends que le CICIBA sert de camps d'entrainement a l'armée militaire française! L'ironie est a son comble! Je décide alors de retourner sur place et d'y peindre des guerriers bantus qui reprendraient possession de leur territoire!


14 ans plus tard, je décide de retourner à Libreville. sur place, je constate avec stupeur que les peintures ont disparues et que des familles entières se sont installées sur place. Après quelques discussions avec les habitants, ils me laissent y apposer ma signature une nouvelle fois.


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